La xénophobie est un trouble psychologique
Savez-vous que la xénophobie est un trouble mental ? Les récents meurtres de ressortissants étrangers, en particulier de Nigérians en Afrique du Sud, ont fait de la xénophobie un sujet brûlant dans notre discours national. Cela m’a poussé à approfondir le sujet pour découvrir qu’il est inclus dans le regroupement et la classification des troubles mentaux par l’organisme mondial de santé mentale. En psychologie et en psychiatrie, elle est classée comme un trouble anxieux qui peut amener une personne qui en souffre à blesser, mutiler ou tuer un étranger perçu comme tel.
17 choses que vous devriez savoir sur la xénophobie du point de vue de la santé mentale
1. Il s’agit d’un trouble mental. En psychiatrie et en psychologie, la xénophobie est classée dans les troubles anxieux, dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V). C’est une forme de phobie et une forme extrême de racisme.
2. C’est la peur ou la haine de ce qui est perçu comme étranger ou étrange.
3. La xénophobie est une anxiété ou un trouble mental dans lequel la rencontre d’étrangers ou de personnes étrangères provoque des réactions extrêmes de peur.
4. Un individu souffrant de xénophobie perçoit l’élément extérieur inconnu ou non familier comme une menace potentielle. Ce sentiment est impulsif, exagéré et le plus souvent sans fondement.
5. L’anxiété xénophobe est plus fréquente chez les individus ayant une plus grande tendance à la peur et à l’anxiété et ceux qui souffrent d’une insuffisance surrénale.
6. La xénophobie peut impliquer des perceptions d’un groupe interne envers un groupe externe et peut se manifester par une suspicion des activités d’autres ou d’individus, et un désir d’éliminer leur présence pour garantir une pureté présumée et peut être liée à une peur de perdre l’Identité nationale, ethnique ou raciale.
7. Dans des cas extrêmes et rares de xénophobie, une personne peut manifester une préoccupation morbide à l’égard des étrangers ou des étrangers, et pourrait même leur causer du tort.
8. Elle peut également se manifester sous la forme d’une “exaltation sans critique d’une autre culture” dans laquelle une culture se voit attribuer “une qualité irréelle, stéréotypée et exotique”.
9. Les symptômes liés à la xénophobie peuvent être causés par une expérience extrêmement traumatisante, comme une agression violente par un étranger, la pauvreté ou un désavantage économique, la perte de confiance dans le gouvernement, un programme politique, une attaque terroriste ou un génocide. Sur le plan médical, il peut également être considéré comme un trouble de l’adaptation ou considéré comme lié au syndrome de stress post-traumatique.
10. Il continue d’être un outil politique efficace car avoir un ennemi commun fait du bien.
11. Certains psychologues évolutionnistes ont fait valoir que la xénophobie “pourrait faire partie du patrimoine comportemental génétique humain”. “Peut-être que la tendance à la xénophobie a protégé les ancêtres de l’homme des groupes extérieurs qui pourraient leur faire du mal”.
13. D’autres scientifiques se sont plaints que ce n’est guère plus qu’une histoire de justesse évolutionniste.
14. Ils soulignent que “l’affirmation de xénophobie génétique n’est étayée par aucune preuve et pourrait servir d’excuse pour justifier et naturaliser le racisme et les politiques discriminatoires anti-immigration”.
15. Les symptômes de la xénophobie sont très similaires à ceux d’autres troubles anxieux : essoufflement, accélération du rythme cardiaque, vertiges, tremblements, attaques de panique et transpiration abondante accompagnés d’une peur ou d’une anxiété extrême.
16. Le traitement médical de la xénophobie fait appel aux thérapies comportementales cognitives et au conseil pour atténuer la peur irrationnelle couplée à des médicaments anti-anxiété (ex : clonazépam et oxazépam) et à des antidépresseurs.
17. La thérapie vise à reprogrammer l’esprit du patient pour qu’il accepte les étrangers comme des personnes ordinaires.
La xénophobie est à la fois un trouble mental et une forme extrême de racisme