Un ganglion est une tuméfaction kystique, dépassant rarement 2 cm de diamètre, associé à une gaine tendineuse ou à la membrane synoviale ou capsule d’une articulation.

Il se produit couramment autour du poignet, du dos du pied et de la face palmaire d’un doigt près de sa base. C’est la tumeur des tissus mous la plus fréquente de la main et du poignet.

Elle représente la dégénérescence mucineuse du collagène et du tissu conjonctif dans ces sites et est constituée de nombreux kystes regroupés et contenant une mucine gélatineuse épaisse qui se compose d’acide hyaluronique, d’albumine, de globuline et de glucosamine.

La paroi du kyste est constituée de fibres de collagène. Il peut y avoir un seul gros kyste entouré de nombreux microkystes. Sur le dos du poignet, il fait généralement saillie entre les longs tendons extenseurs de l’index. A la face palmaire, il semble naître des gaines articulaires radio-trapézoïdes. Ceux de la base du doigt proviennent probablement des gaines des tendons fléchisseurs. Soixante-dix pour cent surviennent chez des patients entre la deuxième et la quatrième décennie de vie.

Les femmes sont touchées trois fois plus souvent que les hommes. Un kyste ganglionnaire peut donner lieu à une douleur, une paresthésie (sensation de fourmillement) ou une faiblesse de la main, mais ils sont généralement asymptomatiques.

Traitement

Il a été varié.

L’aspiration du liquide gélatineux suivie de l’injection de diverses substances (sclérosants à base d’hydrocortisone) a été essayée avec un succès variable.

La meilleure méthode de traitement semble être l’excision totale (chirurgie) avec ablation d’une partie modeste de la capsule attachée.

L’excision incomplète due à de nombreux microkystes proches du bord de la lésion est à la base de la récidive.

L’infection, les saignements, les lésions nerveuses, vasculaires et tendons, les lésions et cicatrices nerveuses et l’instabilité articulaire sont des complications possibles des différentes modalités de traitement du kyste ganglionnaire.